Chanson paillarde Franc- Comtoise

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damegothika a écrit:: LA CANCOILLOTTE (PATOIS)

Premier couplet

En entend dans noùte ville antique,
Lâs artistes pàlâ d’in repas,
lâ offants de l’Union artistique
l’aivou donc dirigeàs vous voùes pas.

REFRAIN

Nous ierins pou maigie de lai cancoillotte
Nous ierins dans lou boùe chairchie das fraisottes
Nous ierins Aivenne boire lou bon vin
ç’ot lou bon moyen de chaissie lou chagrin

Deuxième couplet

Nous ierins tout en quittant lai ville
Dans ne barques aubé moitan di Doubs
Nous ierins pou trouvâ lâs bons drilles
Ai qui nous ans baillie rendez-vous

REFRAIN

Troisième couplet

Nous passerins pâ Beure et pâ Gouille,
Nous ierins virie pâ Rencenâs,
Lai bas nous maingerins de l’andouille
Nous en trouverins toute l’annâ,

REFRAIN

Quatrième couplet

Nous ierins keur de lai vioulette
Que pousse desot las groues bouchets
Nous ierins maingie de lai meurette
De barbé, de carpe et de brochet.

REFRAIN

Cinquième couplet

Nous ierins su lâs montègnes russes
Voyaigie dans cé coquets wagons.
Nous ierins bin dainquin jusq’en Prusse.
Sans lou moinre poùsot de charbon.

REFRAIN

Sixième couplet

Que de monde y voyais dans lai rue
Chie Piron l’ollint penre in billet
Poù venir cotempias lai revue,
Lai revue d’Ailfred Marquiset.

REFRAIN

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damegothika a écrit:: LA MARCHE POPULAIRE

FRANC-COMTOISE

Premier couplet

On chante la bourgogne
Le verre en main
L ’Alsace et ses cigognes
Et ses sapins.
De notre voisinage
Ne soyons point jaloux :
Nous avons en partage
Des biens tout aussi doux.
Comtois rends-toi nenni ma foi ?
Tant que nos alertes diaichottes
Cueillant de fraîches campenottes
Aux moments de repos
Tant que la vigne du Jura,
Sur ses riants coteaux croîtra
Jamais comtois ne se rendra.

Deuxième couplet

Le montagnard habile
L’hiver venu
Sait faire pour la ville
Travaux menus.
Les femmes aux dentelles
Passent des jours entiers.
Les hommes plein de zèle
Deviennent bijoutiers.
Comtois rends-toi nenni ma foi ?
Bourgeois, ouvriers ou notaires
Dame, fille ou garçon
La montre que chacun préfère
Est faite à Besançon.
Tant que son maïs poussera
Jamais comtois ne se rendra.

Troisième couplet

Pour donner aux usines
Force et chaleur
Sans craindre de nos mines
La profondeur,
Sous la terre on travaille.
Et dans ce noir chantier,
Dont tout Ronchamp tressaille
Rude est notre métier.
Comtois rends-toi nenni ma foi ?
Si le noir ne te convient guère
Le blanc ne manque point
Car nos salines ou plâtrières
D’ici ne sont pas loin.
Tant que sa terre suffira
Et qu’en paix il travaillera
Jamais comtois ne se rendra.

Quatrième couplet

Ognon, Doubs, Saône et Loue
Gorge de l’Ain,
Vos beaux sites qu’on loue
Chantons sans fin.
Des cerises vermeilles
Le suc délicieux
Emplira nos bouteilles
Dont tous sont envieux.
Comtois rends-toi nenni ma foi ?
Tant qu’un gourmet rendra hommage
Bien juste et mérité
Au beurre, à la crème, au fromage
De la franche-Comté,
Tant qu’a chacun de ses repas
La cancoillotte on servira :
Jamais comtois ne se rendra.

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damegothika a écrit:: [/
LA CAMPENOTTE

Premier couplet
Dans Paris, fleur abandonnée,
De mon pays doux souvenir.
O ! Campenotte infortunée
Toi qui vient jusqu’ici mourir,
N’as-tu pas vu dans ton voyage
Ma jolie diaichotte aux yeux doux ?
O ! parle moi de mon village,
De mon pays et des rives du Doubs.

Deuxième couplet
Si tu viens de cette montagne
Qui de l’Allan voit les roseaux,
Si tu as vu notre campagne
Du haut de la roche aux corbeaux,
Ah ! tu dois connaître je gage
Ma jolie diaichotte aux yeux doux,
C’est la plus belle du village
De mon pays et des rives du Doubs.

Troisième couplet

As-tu vu passer le dimanche
En corset noir baissant les yeux,
Les bras nus sous la guimpe blanche
Le diairi sur ses longs cheveux
Rubans flottants sur son corsage,
Ma jolie diaichotte aux yeux doux ?
C’est la plus belle du village,
De mon pays et des rives du Doubs.

Quatrième couplet
Mais si ma mie est la plus belle
Toi, notre emblème de gaieté,
Vous deux à la saison nouvelle
Serez toujours de la Comté
Toi, reine de nos fleurs sauvage
Et la diaichotte aux yeux si doux,
Reine des fleurs et des villages
De mon pays et des rives du Doubs

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Admin Messages : 2272 Date d'inscription : 02/02/2010

damegothika a écrit:: LE DOUBS

Couplet 1

Vous souvient-t’il, disait à sa bergère

Un troubadour amoureux et jaloux,

Vous souvient-t’il de la barque légère

Qui emportait nos amours sur le Doubs.

Couplet 2
L’azur des cieux l’éclat de la lumière
En vous voyant n’ont pu flatter mes goûts,
Et j’appelais la nuit et le mystère
Sur ce bateau qui descendait le Doubs.

Couplet 3

L’onde, il est vrai, reflétant votre image,

Doublait pour moi les charmes les plus doux

Je bénissais le fortuné rivage

Et le vallon que caresse le Doubs.

Couplet 4

Pourquoi toujours dans la même nacelle
Ne pas pouvoir naviguer avec vous ?
L’eau bat la rive et mon cœur bat comme elle
Je suis hélas, moins heureux que le Doubs.

Couplet 5

Ah ! quelque jour, malgré l’onde en furie,

J’espère encore embrasser vos genoux.

Que l’onde est bien l’image de la vie,

Qui passe et fuit comme fait l’eau du Doubs.

Couplet 6
Oui, tout s’écoule, et jusqu’à l’existence
Tout doit finir, parents, amis, époux.
En attendant, répétez ma romance
Toutes les fois que vous verrez le Doubs.

Admin Messages : 2272 Date d'inscription : 02/02/2010

damegothika a écrit:: Mon beau village

Premier couplet

Connais-tu mon beau village
Qui se mire au clair de l’eau ?
Encadré sous le feuillage
On dirait un nid d’oiseau.
Ma maison parmi l’ombrage
Me sourit comme un berceau.
Connais-tu mon beau village
Qui se mire au clair ruisseau ?

Deuxième couplet

Quand ta voix cloche argentine
Retentit dans nos coteaux,
Appelant sur la colline
Les bergers et leurs troupeaux.
Moi joyeux je m’achemine
En chantant sous les ormeaux.
Quand ta voix cloche argentine
Retentit dans nos coteaux.

Admin Messages : 2272 Date d'inscription : 02/02/2010

Verania a écrit:: Merci! Gothy, pour ces merveilleuses chansons!

Admin Messages : 2272 Date d'inscription : 02/02/2010

damegothika a écrit:: rooooooooooooooooooooooooh, mes premières affiches!!!!

Je venais d'arriver à Pontarlier!

Et voilà suis née pour l'animation!!!!

Admin Messages : 2272 Date d'inscription : 02/02/2010

Isarn a écrit:: C'est peut-être pas une chanson paillarde mais bon on est bien au siécle de la poésie! Ecoutez:

Belle nymphe, le feu de vos regards intrépides,
Ont conquis mon coeur par vos rayons torrides.
Tant de grâces la nature vous a comblé,
Bien fou serait cet homme de vous mépriser.

O Beauté, il n'est en rien qui résiste à vos charmes;
Votre empire est égal à l'empire des dieux,
et qui pourrait vous voir sans vous rendre les armes,
Ou bien serait sans âmes ou bien serait sans yeux.

Assoiffé d'amour, penser à vous je ne cesse,
Songez à moi, voyez l'horreur des ma détresse,
Je ne puis réfléchir et n'ai plus qu'une idée,
Devenir votre aimée, me jeter à vos pieds.

» [RP] Les villes Franc-Comtoise